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Selon un décret paru au Journal officiel, la prise en charge des dépenses de transport des patients souffrant d'une affection de longue durée sera désormais réservée, à compter du 1er avril, aux assurés dont l'incapacité ou la déficience les empêche de se déplacer par leurs propres moyens.
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Contre-indication des médicaments mucolytiques en dessous de 2 ans

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé de contre-indiquer, chez l’enfant de moins de deux ans, l’utilisation des médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et de l’Hélicidine®. Ces médicaments, qui ont pour objectif de fluidifier les sécrétions bronchiques, peuvent en effet aggraver dans certains cas un surencombrement bronchique, en raison de la faible capacité des nourrissons à tousser pour éliminer les sécrétions produites. A la date du 29 avril 2010, ces médicaments ne seront donc plus délivrés en pharmacie pour les enfants de moins de deux ans.

A la suite de plusieurs cas d’encombrement respiratoire et d’aggravation de bronchiolite aiguë du nourrisson (enfant de moins de 2 ans) rapportés avec les médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et l’Hélicidine®, une enquête de pharmacovigilance a été mise en place pour examiner leurs effets indésirables dans cette catégorie d’âge. Parmi les 70 cas rapportés de complications respiratoires liées à l’aggravation de l’encombrement bronchique, plus de la moitié sont survenus chez des nourrissons âgés de moins d’un an. La majorité de ces cas était grave et a nécessité une hospitalisation. Ces spécialités ont pour objectif de fluidifier les sécrétions produites par les bronches. Chez le nourrisson, en raison d’une moindre capacité à éliminer ces sécrétions spontanément par la toux, leur administration peut entraîner un surencombrement bronchique.

Compte tenu du risque présenté par ces médicaments d’aggravation de l’encombrement bronchique, l’Afssaps a décidé de contre-indiquer leur utilisation chez l’enfant de moins de 2 ans. A la date du 29 avril 2010, les médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et l’Hélicidine® ne seront plus disponibles en pharmacie pour les enfants de moins de deux ans, mais demeurent indiqués au-delà de cet âge.
En attendant les adaptations des conditionnements et des notices, qui interviendront au plus tard le 1er juillet 2010, les pharmaciens remettront dès le 29 avril 2010 un document d’information (29/04/2010) application/pdf (100 ko) aux parents lors de chaque demande ou prescription de médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et d’Hélicidine®. Les professionnels de santé concernés ont déjà été prévenus par courrier de cette décision.

L’Afssaps rappelle que la toux est un symptôme fréquent chez le nourrisson (enfant de moins de 2 ans), le plus souvent associé à une infection des voies respiratoires. C’est un réflexe naturel et indispensable de défense de l’organisme. En dehors de certains signes de gravité (gêne respiratoire, difficultés importantes à s’alimenter) qui doivent orienter vers une consultation médicale, des mesures simples et non médicamenteuses sont recommandées pour améliorer le confort de l’enfant (lavage du nez au sérum physiologique, hydratation, aération de la chambre et éviction du tabac). Si la toux se prolonge plus de 4-5 jours sans amélioration, un avis médical est nécessaire pour en rechercher la cause.

Dans le prolongement de l’évaluation des médicaments mucolytiques, l’Afssaps a mis en œuvre une réévaluation des médicaments utilisés dans la prise en charge de la toux et des troubles de la sécrétion bronchique chez le nourrisson, en particulier les antitussifs aux propriétés antihistaminiques. Les résultats de cette réévaluation devraient être disponibles en septembre 2010 et seront accompagnés d’une mise au point sur la prise en charge médicamenteuse de la toux chez l’enfant.

L’Afssaps rappelle aux professionnels de santé que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont ils dépendent.

Contact presse : presse@afssaps.sante.fr

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Vente des médicaments sur internet

Suite à la proposition de la Ministre de la Santé d'autoriser la vente des médicaments sur internet, la Fédération Syndicale des Pharmaciens de France s'y oppose formellement.
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Les premiers vaccins contre la grippe A sont arrivés

GRIPPE A(H1N1) : LES PREMIERS VACCINS ONT ÉTÉ LIVRÉS !

La ministre de la Santé l’a annoncé hier, les premières doses de vaccins contre le virus de la grippe A(H1N1) ont été reçues, mais en quantités limitées. Plusieurs millions de doses devraient être disponibles pour la mi-octobre. Par ailleurs, afin de préparer la campagne de vaccination qui devrait commencer le 28 septembre, Roselyne BACHELOT a demandé aux préfets d’installer spécialement, dans chaque département, 3 sites de vaccination. Des équipes mobiles iront également dans les crèches, les écoles, les prisons… pour administrer le vaccin. 
Source : Les Échos, 28 août 2009

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Retrait progressif de l’association dextropropoxyphène / paracétamol

 

JO
Le Comité des médicaments à usage humain de l’EMEA (Agence européenne d’évaluation des médicaments) a émis un avis défavorable au maintien sur le marché des médicaments contenant du DXP (dextropropoxyphène). Cet avis, s’il est confirmé par la Commission européenne, conduira au retrait du marché de toutes les spécialités contenant du DXP dans l’Union européenne. Ce retrait sera progressif pour permettre aux pays concernés de prendre les dispositions nécessaires à sa mise en œuvre dans de bonnes conditions. L’Afssaps envisage que le retrait définitif des spécialités pharmaceutiques contenant du DXP intervienne dans un délai de l’ordre d’un an afin notamment de permettre aux professionnels de santé d’envisager la meilleure alternative antalgique pour leurs patients, dans le cadre des recommandations de prise en charge de la douleur qui seront définies par un groupe d’experts.

 


L’association DXP/PC (dextropropoxyphène / paracétamol) est un médicament antalgique, disponible en France depuis 1964 sur prescription médicale. Il est indiqué dans le traitement des douleurs modérées ou intenses, ou qui ne sont pas soulagées par l'aspirine, le paracétamol ou l’ibuprofène, utilisé seul. Une trentaine de spécialités pharmaceutiques renfermant cette association est à ce jour commercialisée en France.

En 2004, la réévaluation en Suède et au Royaume-Uni du rapport bénéfice-risque des médicaments contenant du DXP a conduit ces deux pays à retirer du marché l’association DXP/paracétamol. Cette décision a été motivée par le nombre important de décès retrouvés dans ces deux pays (200/an en Suède pour 9 millions d’habitants et entre 300 et 400/an au Royaume-Uni pour 60 millions d’habitants), dans le contexte d’intoxications volontaires (tentatives de suicide) ou accidentelles à ce médicament.

En 2005, en France, les résultats d’une première enquête menée par le réseau des centres antipoison et de toxicovigilance, concernant les intoxications aiguës au DXP, avaient mis en évidence un nombre de décès inférieur à celui observé en Suède et au Royaume-Uni.

En 2006, une nouvelle enquête menée auprès du réseau national des centres antipoison a comparé les risques liés au surdosage des médicaments antalgiques de pallier II (DXP, tramadol, codéine). Les données recueillies suggéraient que la codéine présente une toxicité moindre au cours des intoxications observées. En revanche, la toxicité du tramadol était supérieure à celle de l’association DXP/PC et de la codéine, en termes de décès consécutifs à des polyintoxications, comme en termes de convulsions et de complications respiratoires et cardiovasculaires. Dans ces conditions, l’Afssaps avait considéré que ces données ne justifiaient pas de mesures de restriction ou de remise en cause de l’usage du DXP. Cependant, elle a estimé nécessaire de poursuivre la surveillance des risques d’intoxication aigue pour l’ensemble des antalgiques de pallier II.

En raison de la différence des mesures prises dans les pays européens ayant autorisé le DXP et des risques de décès, la Commission européenne a saisi le Comité des médicaments à usage humain de l’EMEA en vue de réévaluer les spécialités en contenant. Au terme de cette évaluation, le Comité a considéré que les preuves d’efficacité thérapeutique sont insuffisantes au regard du risque de décès, en cas de surdosage accidentel ou volontaire. Il a conclu qu’aucune mesure complémentaire permettant de minimiser le risque ne pourrait être suffisante pour éviter les conséquences graves d’un surdosage.
Il a recommandé que le retrait de l’association DXP/PC intervienne de façon progressive pour permettre aux pays concernés de prendre les dispositions nécessaires à sa mise en œuvre.

Au cours de la réévaluation européenne, l’Afssaps a exposé ses arguments pour le maintien de l’association DXP/paracétamol, compte tenu notamment d’un profil de sécurité d’emploi satisfaisant dans des conditions normales d’utilisation et de pratiques différentes en France dans le choix des médicaments en cas d’intoxication médicamenteuse volontaire, mais aussi dans le mode de conditionnement de ces produits et leurs conditions de délivrance. Elle a fait également valoir les études comparatives les plus récentes qu’elle a fait effectuer sur les effets indésirables, et les décès enregistrés avec les principaux antalgiques de pallier II. Les résultats font ressortir que l’association DXP/PC n’est pas le type de produit qui présente le risque le plus élevé au regard du niveau de consommation, sur la base des données françaises. De plus, ces médicaments, qui sont utilisés de longue date, disposent en conséquence d’un important recul en pratique clinique. Pour toutes ces raisons, l’Afssaps estime à ce stade que l'impact d'un retrait sur la santé publique est très incertain dans le contexte français.

L’Afssaps organisera le retrait définitif des spécialités pharmaceutiques contenant du DXP dans un délai de l’ordre d’un an afin de préparer le passage aux alternatives thérapeutiques. Afin d’aider les médecins à trouver la solution de remplacement la plus adaptée à leur patient, l’Afssaps met en place un groupe d’experts chargé d’émettre de nouvelles recommandations sur la prise en charge de la douleur, dans le nouveau contexte. Pour les patients pour lesquels aucune alternative satisfaisante n’aura été trouvée à l’issue de la phase de retrait progressif, l’Afssaps étudiera la possibilité de pouvoir autoriser un accès encadré à la prescription.

Dès maintenant, l’Afssaps recommande aux professionnels de santé de ne plus prescrire de médicaments contenant du DXP à de nouveaux patients. Dans la mesure où le retrait de ces médicaments sera progressif, les patients sont invités à contacter leur médecin, sans urgence, par exemple dans le cadre du renouvellement de leur ordonnance, afin que leur traitement soit reconsidéré.

source :

http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Communiques-de-presse/Fin-de-reevaluation-europeenne-Retrait-progressif-de-l-association-dextropropoxyphene-paracetamol-Communique

lire aussi :

- Médicaments contenant l'association dextropropoxyphene/paracetamol : recommandation de l’EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l’évaluation européenne et avis divergent de l’Afssaps (25/06/2009) (83 ko)

- Liste des spécialités contenant l’association Dextropropoxyphène / Paracétamol (25/06/2009) (231 ko)

- Questions/réponses : Point d’information sur l’avis de retrait des médicaments contenant l’association dextropropoxyphène/paracétamol émis par l’Agence européenne du médicament (EMEA) (25/06/2009) (57 ko)

 

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GRIPPE H1N1

Le virus H1N1 a été découvert au Mexique mi-mars. Les études en laboratoires ont montré que ce virus est d’un type totalement nouveau.

2 - Echelle des phases d’alerte 
Source Plan National de prévention et de lutte pandémie grippale 
La plupart des phases peuvent constituer le niveau d’entrée direct dans la crise, sans avoir été précédées par les phases de degré inférieur. A l’inverse, jusqu’en situation de pandémie, un retour à la situation antérieure et à un niveau inférieur est possible.


3 - Comment se transmet la grippe ?
Les virus de la grippe se transmettent de personne à personne par les sécrétions respiratoires à l’occasion d’éternuements ou de toux. Plus rarement, ils peuvent également se transmettre par contact direct. Les lieux confinés et très fréquentés (métro, bus, collectivités scolaires…) sont propices à la transmission de ces virus.
Les sujets infectés sont contagieux dès la veille des signes apparents de la maladie et durant 7 jours.
Liens utiles : http://www.inpes.sante.fr/
                     http://www.grippeaviaire.gouv.fr/

 4 - Comment se protéger ?
Le lavage des mains joue un rôle clé dans l’hygiène puisque c’est par les mains que se propage la majeure partie des maladies infectieuses. C’est pourquoi il est important de se laver les mains régulièrement.
En vue de limiter efficacement la contamination de l’entourage et de l’environnement, certains réflexes s’imposent :
- éternuer, tousser, cracher ou se moucher dans un mouchoir jetable à usage unique,
- jeter le mouchoir usagé dans une poubelle,
- se laver les mains ensuite.
Liens utiles : http://www.inpes.sante.fr/
                    http://www.grippeaviaire.gouv.fr/

5 - Quels sont les symptômes ?
Le plus souvent, les symptômes de la grippe apparaissent soudainement. Fièvre, fatigue, courbatures, maux de tête… sont les premiers signes de la maladie. Ces symptômes disparaissent en une à deux semaines. Il s’agit d’une grippe simple. De nombreux autres virus que ceux de la grippe occasionnent un tableau clinique similaire.
Dans le cas d’une grippe « compliquée » les complications sont dues aux virus eux-mêmes ou aux surinfections bactériennes (pneumonie) qu’ils peuvent engendrer. En période d’épidémie, les grippes compliquées touchent principalement les personnes âgées et les personnes fragilisées (maladie chronique, cardiaque, pulmonaire, métabolique, immunologique…).
Liens utiles : http://www.inpes.sante.fr/
                    http://www.grippeaviaire.gouv.fr/

6 - Quelle est la recherche faite par les Entreprises du Médicament pour   lutter contre la grippe ?
Les entreprises du médicament font de l'infectiologie un domaine de recherche prioritaire pour mettre au point de nouveaux traitements anti-viraux.
 
Cette priorité est en particulier affichée à l'échelle européenne dans le cadre de l'Initiative Médicaments Innovants [http://www.imi-europe.org/], qui a pour but de renforcer la productivité de la recherche de l'industrie pharmaceutique sur la base de partenariats avec le monde académique et les entreprises de biotechnologies.
Les entreprises du médicament spécialisées dans la production de vaccins sont une industrie high-tech qui s’illustre par ses capacités à innover (22,5 % du CA consacrés à la R&D) et à nouer des partenariats.
Elles s’appuient en Europe sur un réseau équilibré et visible de centres de recherche et d’unités de production : en France, on compte 3 centres de R&D, 2 unités de production (derrière la Belgique et à égalité avec l’Allemagne) et un pôle de compétitivité dédié à Lyon, qui joue un rôle de catalyseur.
Cette masse critique de R&D, l’organisation en réseaux et les partenariats avec la recherche publique permettent d’aborder des domaines nouveaux ou des situations en constante évolution, comme la grippe.
Actuellement 137 vaccins sont en cours d’essais cliniques.

7 -  Comment les Entreprises du Médicament se sont-elles préparées contre la grippe ?
Depuis 2004, le Leem se prépare, en collaboration avec la Direction Générale de la Santé,  à faire face à une pandémie grippale :
- en aidant les entreprises du médicament à mettre en place leur plan de continuité de l’activité,
- en identifiant les médicaments dont le maintien de l’approvisionnement est indispensable en période de pandémie,
- en se coordonnant avec les autres secteurs d’activité,
- en  participant aux exercices nationaux Pandémie 07 et 09.
Ainsi les entreprises du médicament sont un secteur stratégique dont le niveau de préparation est reconnu comme l’un des plus avancés.

8 - Existe-t-il aujourd’hui des traitements efficaces contre le H1N1 ?
L’OMS et les CDC américains ont reconnu l’efficacité de deux antiviraux (Tamiflu et Relenza) contre le virus du H1N1.
Ces médicaments sont indiqués en période de circulation du virus grippal en traitement curatif ou de manière préventive pour les personnes ayant été en contact avec le virus.
Est-il dangereux de les acheter sur Internet ?
Oui. En France la vente sur Internet ou par correspondance de médicaments de prescription est strictement interdite. Internet n’étant pas contrôlé, on ne peut vérifier la qualité, l’efficacité, la sécurité et l’origine des produits, ni l’identité du vendeur… Les risques de recevoir des médicaments frauduleux par ce biais sont importants : contrefaçon (copie illicite), malfaçon… à la différence des médicaments vendus en pharmacie, il n’existe aucune assurance de qualité ni de contrôle des autorités compétentes.

9 - Y-a-t’il un risque de résistance aux médicaments ?
Le virus de la grippe est un virus qui a la capacité de muter rapidement, ce qui pourrait le rendre progressivement résistant.

10 - Délai pour mettre en place le vaccin - A quand un vaccin ?
Les producteurs de vaccins doivent dans un premier temps recevoir le virus de l’OMS avant de pouvoir produire le vaccin dans un délai de 6 mois.
Les efforts de recherche des producteurs de vaccins devraient permettre de réduire ce délai de 2 à 3 mois

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