Liens rapides: Vers le contenu, Vers la navigation, Vers la recherche.

Sommaire de l'article


Retrait progressif de l’association dextropropoxyphène / paracétamol

 

JO
Le Comité des médicaments à usage humain de l’EMEA (Agence européenne d’évaluation des médicaments) a émis un avis défavorable au maintien sur le marché des médicaments contenant du DXP (dextropropoxyphène). Cet avis, s’il est confirmé par la Commission européenne, conduira au retrait du marché de toutes les spécialités contenant du DXP dans l’Union européenne. Ce retrait sera progressif pour permettre aux pays concernés de prendre les dispositions nécessaires à sa mise en œuvre dans de bonnes conditions. L’Afssaps envisage que le retrait définitif des spécialités pharmaceutiques contenant du DXP intervienne dans un délai de l’ordre d’un an afin notamment de permettre aux professionnels de santé d’envisager la meilleure alternative antalgique pour leurs patients, dans le cadre des recommandations de prise en charge de la douleur qui seront définies par un groupe d’experts.

 


L’association DXP/PC (dextropropoxyphène / paracétamol) est un médicament antalgique, disponible en France depuis 1964 sur prescription médicale. Il est indiqué dans le traitement des douleurs modérées ou intenses, ou qui ne sont pas soulagées par l'aspirine, le paracétamol ou l’ibuprofène, utilisé seul. Une trentaine de spécialités pharmaceutiques renfermant cette association est à ce jour commercialisée en France.

En 2004, la réévaluation en Suède et au Royaume-Uni du rapport bénéfice-risque des médicaments contenant du DXP a conduit ces deux pays à retirer du marché l’association DXP/paracétamol. Cette décision a été motivée par le nombre important de décès retrouvés dans ces deux pays (200/an en Suède pour 9 millions d’habitants et entre 300 et 400/an au Royaume-Uni pour 60 millions d’habitants), dans le contexte d’intoxications volontaires (tentatives de suicide) ou accidentelles à ce médicament.

En 2005, en France, les résultats d’une première enquête menée par le réseau des centres antipoison et de toxicovigilance, concernant les intoxications aiguës au DXP, avaient mis en évidence un nombre de décès inférieur à celui observé en Suède et au Royaume-Uni.

En 2006, une nouvelle enquête menée auprès du réseau national des centres antipoison a comparé les risques liés au surdosage des médicaments antalgiques de pallier II (DXP, tramadol, codéine). Les données recueillies suggéraient que la codéine présente une toxicité moindre au cours des intoxications observées. En revanche, la toxicité du tramadol était supérieure à celle de l’association DXP/PC et de la codéine, en termes de décès consécutifs à des polyintoxications, comme en termes de convulsions et de complications respiratoires et cardiovasculaires. Dans ces conditions, l’Afssaps avait considéré que ces données ne justifiaient pas de mesures de restriction ou de remise en cause de l’usage du DXP. Cependant, elle a estimé nécessaire de poursuivre la surveillance des risques d’intoxication aigue pour l’ensemble des antalgiques de pallier II.

En raison de la différence des mesures prises dans les pays européens ayant autorisé le DXP et des risques de décès, la Commission européenne a saisi le Comité des médicaments à usage humain de l’EMEA en vue de réévaluer les spécialités en contenant. Au terme de cette évaluation, le Comité a considéré que les preuves d’efficacité thérapeutique sont insuffisantes au regard du risque de décès, en cas de surdosage accidentel ou volontaire. Il a conclu qu’aucune mesure complémentaire permettant de minimiser le risque ne pourrait être suffisante pour éviter les conséquences graves d’un surdosage.
Il a recommandé que le retrait de l’association DXP/PC intervienne de façon progressive pour permettre aux pays concernés de prendre les dispositions nécessaires à sa mise en œuvre.

Au cours de la réévaluation européenne, l’Afssaps a exposé ses arguments pour le maintien de l’association DXP/paracétamol, compte tenu notamment d’un profil de sécurité d’emploi satisfaisant dans des conditions normales d’utilisation et de pratiques différentes en France dans le choix des médicaments en cas d’intoxication médicamenteuse volontaire, mais aussi dans le mode de conditionnement de ces produits et leurs conditions de délivrance. Elle a fait également valoir les études comparatives les plus récentes qu’elle a fait effectuer sur les effets indésirables, et les décès enregistrés avec les principaux antalgiques de pallier II. Les résultats font ressortir que l’association DXP/PC n’est pas le type de produit qui présente le risque le plus élevé au regard du niveau de consommation, sur la base des données françaises. De plus, ces médicaments, qui sont utilisés de longue date, disposent en conséquence d’un important recul en pratique clinique. Pour toutes ces raisons, l’Afssaps estime à ce stade que l'impact d'un retrait sur la santé publique est très incertain dans le contexte français.

L’Afssaps organisera le retrait définitif des spécialités pharmaceutiques contenant du DXP dans un délai de l’ordre d’un an afin de préparer le passage aux alternatives thérapeutiques. Afin d’aider les médecins à trouver la solution de remplacement la plus adaptée à leur patient, l’Afssaps met en place un groupe d’experts chargé d’émettre de nouvelles recommandations sur la prise en charge de la douleur, dans le nouveau contexte. Pour les patients pour lesquels aucune alternative satisfaisante n’aura été trouvée à l’issue de la phase de retrait progressif, l’Afssaps étudiera la possibilité de pouvoir autoriser un accès encadré à la prescription.

Dès maintenant, l’Afssaps recommande aux professionnels de santé de ne plus prescrire de médicaments contenant du DXP à de nouveaux patients. Dans la mesure où le retrait de ces médicaments sera progressif, les patients sont invités à contacter leur médecin, sans urgence, par exemple dans le cadre du renouvellement de leur ordonnance, afin que leur traitement soit reconsidéré.

source :

http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Communiques-de-presse/Fin-de-reevaluation-europeenne-Retrait-progressif-de-l-association-dextropropoxyphene-paracetamol-Communique

lire aussi :

- Médicaments contenant l'association dextropropoxyphene/paracetamol : recommandation de l’EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l’évaluation européenne et avis divergent de l’Afssaps (25/06/2009) (83 ko)

- Liste des spécialités contenant l’association Dextropropoxyphène / Paracétamol (25/06/2009) (231 ko)

- Questions/réponses : Point d’information sur l’avis de retrait des médicaments contenant l’association dextropropoxyphène/paracétamol émis par l’Agence européenne du médicament (EMEA) (25/06/2009) (57 ko)

 

GRIPPE H1N1

Le virus H1N1 a été découvert au Mexique mi-mars. Les études en laboratoires ont montré que ce virus est d’un type totalement nouveau.

2 - Echelle des phases d’alerte 
Source Plan National de prévention et de lutte pandémie grippale 
La plupart des phases peuvent constituer le niveau d’entrée direct dans la crise, sans avoir été précédées par les phases de degré inférieur. A l’inverse, jusqu’en situation de pandémie, un retour à la situation antérieure et à un niveau inférieur est possible.


3 - Comment se transmet la grippe ?
Les virus de la grippe se transmettent de personne à personne par les sécrétions respiratoires à l’occasion d’éternuements ou de toux. Plus rarement, ils peuvent également se transmettre par contact direct. Les lieux confinés et très fréquentés (métro, bus, collectivités scolaires…) sont propices à la transmission de ces virus.
Les sujets infectés sont contagieux dès la veille des signes apparents de la maladie et durant 7 jours.
Liens utiles : http://www.inpes.sante.fr/
                     http://www.grippeaviaire.gouv.fr/

 4 - Comment se protéger ?
Le lavage des mains joue un rôle clé dans l’hygiène puisque c’est par les mains que se propage la majeure partie des maladies infectieuses. C’est pourquoi il est important de se laver les mains régulièrement.
En vue de limiter efficacement la contamination de l’entourage et de l’environnement, certains réflexes s’imposent :
- éternuer, tousser, cracher ou se moucher dans un mouchoir jetable à usage unique,
- jeter le mouchoir usagé dans une poubelle,
- se laver les mains ensuite.
Liens utiles : http://www.inpes.sante.fr/
                    http://www.grippeaviaire.gouv.fr/

5 - Quels sont les symptômes ?
Le plus souvent, les symptômes de la grippe apparaissent soudainement. Fièvre, fatigue, courbatures, maux de tête… sont les premiers signes de la maladie. Ces symptômes disparaissent en une à deux semaines. Il s’agit d’une grippe simple. De nombreux autres virus que ceux de la grippe occasionnent un tableau clinique similaire.
Dans le cas d’une grippe « compliquée » les complications sont dues aux virus eux-mêmes ou aux surinfections bactériennes (pneumonie) qu’ils peuvent engendrer. En période d’épidémie, les grippes compliquées touchent principalement les personnes âgées et les personnes fragilisées (maladie chronique, cardiaque, pulmonaire, métabolique, immunologique…).
Liens utiles : http://www.inpes.sante.fr/
                    http://www.grippeaviaire.gouv.fr/

6 - Quelle est la recherche faite par les Entreprises du Médicament pour   lutter contre la grippe ?
Les entreprises du médicament font de l'infectiologie un domaine de recherche prioritaire pour mettre au point de nouveaux traitements anti-viraux.
 
Cette priorité est en particulier affichée à l'échelle européenne dans le cadre de l'Initiative Médicaments Innovants [http://www.imi-europe.org/], qui a pour but de renforcer la productivité de la recherche de l'industrie pharmaceutique sur la base de partenariats avec le monde académique et les entreprises de biotechnologies.
Les entreprises du médicament spécialisées dans la production de vaccins sont une industrie high-tech qui s’illustre par ses capacités à innover (22,5 % du CA consacrés à la R&D) et à nouer des partenariats.
Elles s’appuient en Europe sur un réseau équilibré et visible de centres de recherche et d’unités de production : en France, on compte 3 centres de R&D, 2 unités de production (derrière la Belgique et à égalité avec l’Allemagne) et un pôle de compétitivité dédié à Lyon, qui joue un rôle de catalyseur.
Cette masse critique de R&D, l’organisation en réseaux et les partenariats avec la recherche publique permettent d’aborder des domaines nouveaux ou des situations en constante évolution, comme la grippe.
Actuellement 137 vaccins sont en cours d’essais cliniques.

7 -  Comment les Entreprises du Médicament se sont-elles préparées contre la grippe ?
Depuis 2004, le Leem se prépare, en collaboration avec la Direction Générale de la Santé,  à faire face à une pandémie grippale :
- en aidant les entreprises du médicament à mettre en place leur plan de continuité de l’activité,
- en identifiant les médicaments dont le maintien de l’approvisionnement est indispensable en période de pandémie,
- en se coordonnant avec les autres secteurs d’activité,
- en  participant aux exercices nationaux Pandémie 07 et 09.
Ainsi les entreprises du médicament sont un secteur stratégique dont le niveau de préparation est reconnu comme l’un des plus avancés.

8 - Existe-t-il aujourd’hui des traitements efficaces contre le H1N1 ?
L’OMS et les CDC américains ont reconnu l’efficacité de deux antiviraux (Tamiflu et Relenza) contre le virus du H1N1.
Ces médicaments sont indiqués en période de circulation du virus grippal en traitement curatif ou de manière préventive pour les personnes ayant été en contact avec le virus.
Est-il dangereux de les acheter sur Internet ?
Oui. En France la vente sur Internet ou par correspondance de médicaments de prescription est strictement interdite. Internet n’étant pas contrôlé, on ne peut vérifier la qualité, l’efficacité, la sécurité et l’origine des produits, ni l’identité du vendeur… Les risques de recevoir des médicaments frauduleux par ce biais sont importants : contrefaçon (copie illicite), malfaçon… à la différence des médicaments vendus en pharmacie, il n’existe aucune assurance de qualité ni de contrôle des autorités compétentes.

9 - Y-a-t’il un risque de résistance aux médicaments ?
Le virus de la grippe est un virus qui a la capacité de muter rapidement, ce qui pourrait le rendre progressivement résistant.

10 - Délai pour mettre en place le vaccin - A quand un vaccin ?
Les producteurs de vaccins doivent dans un premier temps recevoir le virus de l’OMS avant de pouvoir produire le vaccin dans un délai de 6 mois.
Les efforts de recherche des producteurs de vaccins devraient permettre de réduire ce délai de 2 à 3 mois

LE MEDICAMENT



Le médicament : un produit pas comme les autres

Le médicament n'est pas, dit-on, "un produit comme les autres".
Quelle est "sa" différence ?

Le médicament participe d'une intention thérapeutique dont le principe premier est : "d'abord, ne pas nuire".
C'est pourquoi le médicament "produit de santé" particulier doit apporter des garanties spécifiques à ses utilisateurs et notamment :
- la preuve de son efficacité, de ses bénéfices attendus comme supérieurs aux risques encourus ;
- une fabrication contrôlée ;
- une "traçabilité" des diverses opérations réalisées, de l'achat des matières premières à la mise à disposition du produit à un malade parfaitement identifié….

Ces garanties sont organisées par la loi et une série impressionnante de textes réglementaires qui codifient :

  • sa définition ;
  • son évaluation avant et après la mise sur le marché ;
  • sa fabrication ;
  • sa présentation ;
  • sa distribution ;
  • sa dispensation tant en ville qu'à l'hôpital.

    Sont aussi réglementés :

  • son autorisation de mise sur le marché (AMM) ;
  • mais il existe des médicaments sans AMM ;
  • son prix ;
  • une éventuelle prise en charge par l'assurance maladie obligatoire et son agrément aux collectivités et divers services publics, c'est-à-dire son utilisation par les hôpitaux ;
  • les règles de prescription (en général) par les médecins, les chirurgiens dentistes, les vétérinaires, les sages-femmes, ou les règles particulières lorsqu'il est inscrit sur des listes dites des substances vénéneuses ou de prescription particulière ;
  • la publicité ;
  • la pharmacovigilance.

    Mais la réglementation ne fait pas tout.
    Encore faut-il que le médicament soit bien utilisé.
    Les pharmaciens mettent alors en œuvre la promotion de son bon usage avec des campagnes d'éducation sanitaire, d'information et des techniques de "suivi pharmaceutique)".



  • Haut de page

    Ordre national des pharmaciens
    date de mise à jour : 10/11/00

    opinion-pharmaceutique.fr | meddispar.fr | eqo.fr
     
     
     
     
     
    suite...

    Médicaments Non Utilisés (M.N.U.)

    Cher confrère,

    Nous tenons à vous rappeler qu'à partir du 1er janvier 2009 la réutilisation des M.N.U. à des fins humanitaires sera interdite suite à l'ordonnance du 26 avril 2007.

    La collecte de ces M.N.U. dans nos officines perdurera, ainsi que le circuit allant jusqu'à la destruction sécurisée par incinération toujours organisé par Cyclamed.

    Nous tenons également à vous préciser l'interdiction de collecter des médicaments (M.N.U. ou non) pour les expédier à l'étranger.

    Des sanctions, d'ordre pénal, sont prévues à l'encontre des contrevenants.

    Nous vous prions de croire, Cher Confrère, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

     

    André KUYPERS
    Président des commissions "Exercice professionnel"
    et "Affaires rurales et vétérinaires"

    suite...

    Communiqué de Presse : Alerte Botulisme

    CONFIRMATION DE BOTULISME D’ORIGINE ALIMENTAIRE

    ET EXTENSION DU RETRAIT/RAPPEL DES PRODUITS

    Le Centre national de référence a informé ce jour les autorités sanitaires et vétérinaires que les échantillons de plat mexicain « enchiladas au poulet» de la marque « Companeros », prélevés suite à l’hospitalisation ce week-end de deux personnes d’une même famille, présentent une très forte toxicité liée à la présence de toxine botulique. Ces deux personnes sont toujours dans un état préoccupant mais stable.

    Par conséquent le professionnel concerné en accord avec les autorités sanitaires et vétérinaires procède au retrait et au rappel de l’ensemble des produits de type « enchiladas » et « fajitas » de la marque Companeros quelle que soit la date limite de consommation

    Les produits portant le numéro de lot 08/ 190 avec une date de consommation au 7 août 2008 ne sont donc pas les seuls lots concernés par ce retrait/rappel.

    Les autorités sanitaires rappellent que les produits concernés ne doivent en aucun cas être consommés, ni conservés. Ils ne doivent cependant pas être jetés mais rapportés sur le lieu de vente pour permettre des analyses.

    Le botulisme est dû, le plus souvent, à l’ingestion d’une toxine produite par la bactérie Clostridium botulinum. Il n’y a pas de transmission interhumaine. Le délai entre la consommation du produit contaminé et l’apparition des troubles digestifs ou visuels est en moyenne de 6 à 36 heures (maximum 15 jours).

    L’apparition, dans les 48h suivant la consommation de ces produits, de douleurs abdominales, de vomissements, de troubles digestifs ou de troubles de la vision doit conduire à consulter rapidement un médecin.

    Contacts presse :

    Direction générale de l'alimentation :
    Patrick Tallon - 01 49 55 58 39 - 06.70.64.15.98 - patrick.tallon@agriculture.gouv.fr 

    Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes :
    Gérard Péruilhé01 44 97 23 91communication@dgccrf.finances.gouv.fr 

    Direction générale de la santé :
    Marika Valtier – 01.40.56.42.43 / 06.74.97.85.17 - marika.valtier@sante.gouv.fr
    Site internet : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/botulisme/accueil.htm

    suite...

    23 Articles (4 pages, 6 Articles par page)